Vous prévoyez de construire une piscine ou un spa dans votre établissement ? Vous possédez déjà un bassin mais recherchez des solutions pour optimiser votre budget ? Cet article vous présente les frais principaux à prévoir pour la maintenance et l’entretien de votre piscine. Suivez nos conseils pour réduire votre budget en toute conformité.

La nécessité d’un matériel adapté à l’usage collectif

Avant toute chose, il est essentiel de vous indiquer que le budget d’entretien d’une piscine à usage collectif n’est pas le même que celle d’un particulier. Cela peut paraître évident, mais l’erreur la plus fréquente observée chez nos clients est l’utilisation de matériel dédié à l’usage particulier. Mal conseillés ou pensant faire des économies, les exploitants se dirigent vers un équipement qui n’est pas adapté, avec le risque de dégâts à terme.

Pour des raisons évidentes liées à la fréquentation (une piscine familiale ne recevra pas autant de monde que celle d’un hôtel ou d’une résidence) et à la réglementation, tout le matériel lié au traitement de la piscine doit être adapté à son usage.

Pour atteindre les exigences réglementaires en piscine

Sans un matériel correctement dimensionné, il semble difficile d’arriver à respecter les mesures de bassins de baignade recommandées par l’ARS, l’Agence Régionale de Santé. Pour rappel, toute piscine privée à usage collectif est soumise au contrôle de cette agence d’Etat. Lors de ses visites, elle contrôle et mesure les paramètres de l’eau pour s’assurer du respect des normes, pour garantir la santé des baigneurs.

Par exemple, pour atteindre la recommandation en matière de volume d’eau renouvelée, soit 30L d’eau par heure et par baigneur, il va nécessiter un système hydraulique assez puissant. Le couple pompe-filtre doit être de bonne qualité et correctement dimensionné pour pouvoir filtrer dans les temps impartis.

À terme, pour maitriser votre budget

Un équipement hydraulique sous calibré, non adapté à du collectif, peut à la longue coûter cher !
En effet, une eau mal filtrée n’est pas suffisamment désinfectée ni désinfectante, et est alors sujette à la prolifération de microorganismes, un risque sanitaire pour les baigneurs.
L’ARS vous demandera de corriger l’état de votre eau jusqu’à ce qu’elle respecte les normes en vigueur. Pour ce faire, il vous faudra certainement du temps et vous former pour trouver des solutions, voire faire appel à un technicien.
Dans le pire des cas, elle pourra aller jusqu’à la fermeture du bassin, entrainant alors une perte financière importante du fait de la non exploitation commerciale de celui-ci.

Le poste de dépense principal de votre piscine : le temps passé !

Et oui, cela peut paraître étonnant, car c’est une variable que l’on prend rarement en compte, mais c’est bien votre temps (ou celui de la personne en charge) qui est le plus lourd investissement dans le budget piscine. En particulier lorsque cette personne n’a pas l’expertise nécessaire, et que le système hydraulique n’est pas adapté, ce qui arrive souvent.

En plus du temps incompressible de nettoyage, un entretien efficace de piscine comprend :

– des relevés quotidien de l’eau, pour vérifier les paramètres physico-chimiques (pH, chlore…)
– remplir le carnet sanitaire quotidiennement
– l’étalonnage des sondes, tous les 2 mois environ
– la gestion des stocks : le chlore liquide a une durée de vie de 6 mois, il faut bien anticiper sa commande.

Avec le e-carnet sanitaire Becarepool, vous gagnez en efficacité et donc réduisez votre temps passé. En scannant le QR code de votre piscine, votre personnel technique accède au formulaire de relevé des mesures de l’eau. Ces données sont également consultables par les usages du bassin, via un QR code dédié, et par les agents de l’ARS en cas de contrôle.

Les dépenses principales à prévoir pour l’entretien de votre piscine

En préambule, précisons que le coût d’entretien d’une piscine dépend de nombreuses variables, il est alors difficile de donner un budget « moyen ». En effet, la taille du bassin et sa fréquentation peuvent faire varier du simple au double le budget annuel. Nous vous donnons ici seulement des tarifs indicatifs, d’après les prix constatés sur le marché.

Pour une piscine de résidence « standard », avec un entretien internalisé, il faut compter entre 18 et 25 000€ par an. Dans cette enveloppe est inclus le matériel, les produits, le temps du personnel, la maintenance du matériel et la consommation d’eau.

Quelques exemples de tarifs (base matériel professionnel) :

• Produit d’entretien : 1000€ maximum par an
• Matériel de nettoyage en 2 exemplaires : 300€
• Photomètre homologué (Lovibon ou Palintest) : à partir de 600€
• Réactif (pastilles) : 300€
• Robot : 800€ environ pour une petite piscine. Pour un robot de qualité comptez entre 1500 et 5000€
• Balai aspirateur sur batterie : 400€ a 2500€  (manipulation depuis le local technique, demande une formation préalable)
• Chlore : entre 35 et 50€ HT (selon le cours du chlore) le bidon recyclable. Pour réduire cette dépense, l’installation d’un électrolyseur générateur de chlore peut être envisagé.
• Pompe : en 500 et 1500€
• Sondes : prévoir un coût de maintenance annuelle environ 1000-1500€

A ces frais fixes nous vous recommandons d’ajouter un budget « préventif » en cas de souci qui nécessiterait l’intervention d’un technicien par exemple.

Comment réduire son budget ?

Comme nous l’avons vu précédemment, le choix d’un matériel professionnel va vous faire gagner en efficacité au quotidien, et en budget à terme. Le choix de sous-traiter la gestion de sa piscine à un expert vous assure une tranquillité globale et vous aide à contrôler votre budget.

Avec un système hydraulique performant

Le calibrage et le choix des équipements est un point souvent négligé qui est pourtant primordial. Un réseau de filtration qui est bien dimensionné agira efficacement dans le traitement de l’eau, réduisant in fine le temps passé à l’entretien du bassin.

Avec une expertise pointue et la formation du personnel

En formant vos équipes, vous éviterez les erreurs techniques ou de manipulation qui peuvent coûter chères, comme l’intervention en urgence d’un technicien ou la fermeture (même provisoire) de la piscine. Quand on sait qu’une eau chauffée et traitée revient au double du prix que l’eau sortant du robinet, il vaut mieux s’assurer de ne pas la rejeter par erreur !